Maison Celte

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Kérhinet

mercredi 9 février 2011

Le Congo ou les Congos



La République démocratique du Congo, parfois appelée Congo-Kinshasa en référence à sa capitale, par opposition au Congo-Brazzaville, son voisin du nord, est un pays riche, très riche. Mais il est ruiné par des années de guerres.
Cette contradiction lui vaut d'apparaître dans le comité malheureusement pas si restreint des pays les plus pauvres du monde. La richesse par habitant y est l'une des plus faibles du continent africain.
Sa taille, un peu plus de 2.3 millions de km2, lui permet de posséder de très nombreuses richesses minières : cuivre, cobalt, or, diamants, charbon etc...
Les guerres qui ont lieu depuis la chute du régime de Mobutu et du Zaïre, ancien nom du pays, ont été très meurtrières (près de 4 millions de morts), et des combats font toujours rage dans l'est du pays, près du Rwanda.
Cette instabilité politique a ruiné l'économie du pays, longtemps aux mains de bandes armées incontrôlables qui souhaitaient s'enrichir rapidement et prendre le pouvoir localement.
Avec l'aide de l'ONU, le pays est actuellement en train de se remettre en route vers le progrès, des infrastructures sanitaires et sociales sont en train d'être reconstruites. La République démocratique du Congo a par ailleurs signé des contrats géants (15 milliards de $, soit plus que la richesse totale du pays !) avec la Chine, qui puisera dans les richesses minérales du pays en échange de la construction de routes, ponts, voies de chemin de fer, hôpitaux, écoles etc...
En espérant que l'augmentation du niveau de vie de la population puisse enfin permettre de stabiliser ce pays et sa démocratie, car il a un grand avenir de part sa position géostratégique.


Le Congo (appelé Congo-Brazzaville pour le différencier de la République démocratique du Congo, son grand voisin) est un pays peu peuplé et peu dense malgré une taille honorable, ayant des ressources naturelles très riches, minerais, pétrole, bois, mais qui sont mal exploitées et mal redistribuées. On peut même se demander si elles sont redistribuées tout court.
Où peut donc passer toute cette richesse créée par les hausses des prix des matières premières, pétrole en tête, de ces dernières années ?
Les infrastructures sanitaires et sociales sont très en-deça de ce que l'on pourrait attendre d'un pays riche en ressources et dont le développement économique, même s'il repose essentiellement sur l'exportation de cette richesse brute, est en pleine expansion.
Transports, écoles, hôpitaux, tout manque et n'est pas à la hauteur des attentes de la population, qui peine à joindre les deux bouts.

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